Comment le Small Talk peut vous aider à développer votre réseau professionnel

Souhaitant développer votre réseau professionnel, vous vous décidez à participer à des événements de networking. Problème, ce n’est absolument pas votre truc d’aller parler à des inconnus.

Cet article donc pour vous expliquer comment le « Small Talk » peut vous aider à déclencher des échanges avec des étrangers et vous permettre ainsi de développer votre réseau professionnel mais pas que.

Qu’est-ce que le Small Talk ?

Small Talk que l’on pourrait traduire en français par « bavardage », « papotage » ou encore « banalités ». Il s’agit donc d’une petite discussion de type informel portant sur des sujets sans aucune importance (exemple météo, résultat sportif, etc).

En ce sens, le Small Talk ne pourra pas porter sur des sujets sensibles comme la politique, la religion ou tout autre sujet potentiellement polémique ou de nature à heurter la sensibilité de l’autre.

Selon une étude*, le Small Talk représenterait un tiers de nos échanges. Vu de l’extérieur, cela pourrait être perçu comme du temps “inutile” mais lorsqu’il est question d’interaction sociale, nos habitudes ont toujours un sens. Et, en effet, selon des recherches, les pratiquants du Small Talk repartiraient chez eux avec des émotions plus saines.

*https://today.ku.edu/2021/11/11/office-small-talk-proves-more-beneficial-distracting-employees


Quel est l’intérêt du Small Talk ?

Nous l’avons vu en préambule de cet article, le Small Talk peut servir à des fins de connexion avec des inconnus lors d’événements de networking mais il peut remplir bien d’autres services.

Voici quelques-uns (liste non exhaustive) :


Rejoignez ma chaîne Télégram où je vous donne une astuce par semaine sur le réseautage, la vente ou le marketing ! Inscrivez-vous ici : https://t.me/youworkhere


Comment pratiquer le small talk ?

Normalement, je dis bien normalement, le Small Talk est quelque chose que l’on fait un petit peu tous les jours. Et normalement de manière très naturelle.

Mais pour des raisons diverses, manque d’habitude, timidité excessive, etc. on peut ne pas être du tout à l’aise avec cet exercice.

Voici ici quelques astuces :

Répétez, répétez et répétez

C’est un conseil quasi universel pour toutes disciplines.

En effet, entre pratiquer un small talk une fois par semaine contre une fois tous les 6 mois, les progrès ne seront pas les mêmes.

À la longue, il vous sera beaucoup plus naturel d’entamer des smalls talks avec n’importe au sein d’un événement professionnel.

Trouvez un sujet anodin

Pour démarrer un Small Talk, l’adage « peu importe le vin, pourvu que l’on ait l’ivresse » pourrait ici s’appliquer.

Comprendre donc qu’ici le Small Talk est juste là pour initier un bout d’échange. Pas besoin en ce sens qu’il soit brillant.

Par exemple, si vous êtes à un événement de networking autour de l’entrepreneuriat vous pouvez juste commencer par un : « vous êtes entrepreneur ? ». Et ensuite, juste vous montrez curieux. Résultat garanti.

Dans l’exemple ci-dessous, on devine qu’il y a une proximité forte (puisqu’a priori vous êtes vous même entrepreneur ou, pour le moins, intéressé par l’entrepreneuriat). Donc idéalement si le sujet anodin pouvait être aussi un point commun ce serait l’idéal.

Astuce : si la personne visée pour l’échange est en train de parler, ou s’est exprimée publiquement (par exemple, elle a officié en tant qu’orateur lors de l’événement de networking) : rebondissez sur ces propos.

Soyez à l’écoute

Fortement en lien avec le 1er conseil, le fait d’être à l’écoute doit surtout vous permettre de maintenir le Small Talk.

Attention, ici, il ne s’agit pas juste de vous montrer à l’écoute dans le sens littéral du terme mais attentif à votre interlocuteur. Semble t’il ennuyé quand vous lui répondez ? Tourne t’il souvent la tête ? Ses réponses sont-elles laconiques ? Etc.

Le sujet est ici de donner envie à votre interlocuteur de s’exprimer à travers une écoute à la fois active et bienveillante mais d’observer aussi si le sujet abordé semble d’intérêt pour votre locuteur.

Nous sommes ici sur un soft skill (=compétence douce) à posséder ou à développer absolument.

Pour développer vos talents d’auditeur, ces articles : “10 stratégies pour booster l'écoute client”, “Comment écouter efficacement ses clients” et “49 questions pour comprendre les besoins de votre client

Respectez toutes les opinions

Il n’est pas impossible que certaines opinions exprimées par votre interlocuteur ne soient pas partagées par vous-même. Ce n’est pas grave. Le sujet ici n’est pas d’avoir raison ou de montrer votre siège mais juste de partager.

Les gens attendent rarement qu’on leur prouve qu’ils ont tort. Au pire, affichez votre différence tout en indiquant également vos éventuels points d’accord.

Quel que soit le scénario, défendez-vous de juger. Encore une fois, personne ne vous oblige à vous entendre sur tout avec tout le monde. L’idée est ici surtout et essentiellement de partager.


Conclusion

Ne perdez pas de vue que le Small Talk est un moyen et non une fin en soi.

Le sujet n’est pas de parler de banalités mais bien de créer un contact. En fonction des situations ces créations peuvent s’enchaîner sur une prise de RDV (par exemple avec un potentiel rencontré lors d’un événement de networking), évaluer le potentiel d’un prospect ou d’un partenaire (toujours lors d’un événement de networking).

Ou, sorti du cadre du développement de réseau, le Small Talk peut être précieux avant de démarrer une discussion commerciale.


Pour compléter cet article


Envie de développer votre clientèle via votre réseau professionnel ? Rejoignez alors notre réseau d’affaires. C’est aussi un moyen de trouver des nouveaux clients via recommandation.