Le guide pour savoir comment choisir votre format de contenu
En tant qu’entrepreneur, vous souhaiteriez attirer à vous vos futurs clients ? L’intérêt d’une telle stratégie est que le prospect qui se présente à vous présente déjà un intérêt pour votre offre ; ce qui n’est pas négligeable pour le convertir.
Pour réussir un tel prodige, il faut passer par ce que j’appelle de la prospection passive ou stratégie marketing inbound. Donc tout le travail va consister à :
Communiquer sur votre expertise.
Montrer de quelle manière vous pouvez aider votre prospect à résoudre son problème.
Par-exemple, mon réseau d’affaires. Ce service consiste à résoudre le problème des entrepreneurs qui souhaitent développer leurs affaires mais qui ne sont pas à l’aise avec la prospection passive.
Si vous souhaitez creuser ce concept de prospection passive cet article : “Ce que vous devriez savoir sur la prospection passive”.
Reprenons.
Je pourrais appeler des entrepreneurs afin de leur proposer mes services. Ce que je fais. Un peu. Mais en parallèle, je peux (et c’est que je fais aussi), sur les différents réseaux sociaux sur lesquels je suis présent, donner des conseils sur des sujets comme « comment réseauter ? » ou encore « comment développer son réseau ? ».
Toutes ces questions ayant trait, bien-sûr, à mon activité.
Cela va sans dire, toute mon audience ne va pas forcément signer avec moi, mais même une fraction serait déjà très intéressante pour moi. Étant donné que : le plus gros effort est dans la production, et ensuite, un peu de promotion. ¨Par la suite, le contenu va « vivre sa vie ».
Je m’explique. Sur beaucoup de médias, les contenus ont tendance, et c’est une bonne chose pour nous, à « continuer de travailler ».
C’est-à-dire qu’il y a toujours la possibilité qu’ils soient vus, un jour, par un futur client.
Préalable pour choisir le format du contenu qui fonctionne
La réussite de cette stratégie va reposer sur 3 piliers :
La bonne définition de votre persona.
Le choix des bons outils de conversion.
Et la qualité du contenu et son type de format.
Nous développerons donc, au sein de ce billet, le dernier point.
1. Définir son client idéal et son média
Très rapidement sur la notion de persona, ou client idéal. Cette étape consiste simplement à définir ses caractéristiques. Et, dans un process davantage développé, de lui donner un prénom, des hobbies etc. Une fois l’exercice fait, il faut réfléchir à sa consommation des médias.
Par exemple, si nous imaginons la chose suivante : Pierre, la quarantaine, dirigeant d’entreprise, urbain ; il y aura alors peu de chances de le trouver sur Instagram mais davantage sur Linkedin.
Concevoir ainsi votre persona vous sera utile : ceci en vous concentrant sur lui lors de la création de votre contenu. Plus vous serez précis, plus vous serez percutant. Vous ne toucherez jamais tout le monde ; en revanche vous pouvez être très bon sur une niche.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le persona : “Ce que tout entrepreneur devrait savoir sur son client idéal”
À travers l’exemple décrit plus haut, nous avons vu que votre cible ne peut pas se trouver partout.
Vous-même quand vous y réfléchissez, vous devez avoir 3-4 médias que vous consommez plus ou moins régulièrement. Mais vous n’êtes pas actif à la fois sur Youtube, Linkedin, Facebook, Instagram, TikTok et en plus de lire toutes vos newsletters.
Nous touchons ici du doigt notre sujet.
Quel type de contenu pour les réseaux sociaux ?
Persona : check. En conséquence de quoi : sélection des bons canaux : check. Maintenant regardons les formats de contenu.
Sur Linkedin
Le réseau social professionnel par excellence. Comme pour beaucoup de réseaux sociaux « matures », il offre une diversité dans l’élaboration de contenu.
Le post écrit : très rentable puisque nécessite peu de moyens. Mais, en revanche, la concurrence est forte. Un peu de technique, beaucoup de pratiques sont nécessaires afin de pouvoir transformer un post en aimant à prospects.
Si vous souhaitez en savoir plus sur l’écriture de posts : “Top 9 des plus persuasives formules de copywriting”
La vidéo : de manière assez curieuse, la vidéo sur Linkedin est peu utilisée. Vous avez donc un créneau. Moi-même, à titre personnel, j’en faisais à une époque mais j’ai arrêté. La flemme. Voilà un début de réponse, peut-être le début d’une explication à sa faible utilisation. Ceci dit, toujours à titre personnel, je n’ai pas renoncé à la vidéo, j’ai simplement décidé de les diffuser sur Youtube. J’y reviendrai.
Sinon à la place du classique post écrit, vous pouvez y glisser à la place :
L’infographie : son intérêt n’est plus à démontrer. Des outils comme Canva vous permettent d’avoir de bons résultats de production.
Mon conseil : au vu du temps que vous risquez d’y consacrer, pensez à faire différentes versions sur un même sujet afin de pouvoir le ré-exploiter par la suite.
Le Carrousel : très astucieux, il permet de captiver assez naturellement votre audience. Et plus simple à produire qu’une infographie. À choisir selon son affect.
Sur Facebook
Même si ce média est de plus en plus délaissé par les jeunes générations (au profit d’Instagram), il reste le réseau social le plus utilisé au monde.
Nous sommes ici sur une offre outil de production de contenu très similaire à Linkedin.
Le quiz
Je développerai juste ici ce point, présent sur Linkedin mais non mentionné plus haut, que l’on retrouve sur le célèbre réseau social. C’est aussi un moyen d’apporter du contenu, mais en y ajoutant une touche de ludique et d’interactivité.
Sur Instagram
Le média visuel par excellence. Ici place à l’image. On y retrouve beaucoup de coachs, de photographes, d’influenceurs mais j’ai pu y constater l’arrivée d’avocats. Tout arrive.
Comme indiqué plus haut, c’est un média où l’on va y trouver une population plus jeune.
Comme contenu à proposer, vous avez le visuel accompagné (ou pas) d’un texte. Si vous êtes sur une photo, je vous invite à être sur de la haute qualité. Ce sont les normes. La vidéo passe mais à condition d’être inférieur à une minute.
Les stories
Ce sont des vidéos à la durée de vie courte de 24h. Très intéressantes pour des opérations ponctuelles telles que la mise en avant de promotions.
Note : Maintenant aussi présent sur Facebook et depuis très peu de temps sur Linkedin.
Sur Youtube
J’aime beaucoup ce média car contrairement à Linkedin, les vidéos postées peuvent être « rangées ». C’est-à-dire qu’elles resteront toujours visibles depuis mon profil. La vue de mon profil Linkedin permet d’indiquer surtout les informations relatives à ma carrière, mon parcours, mon expérience, etc. Mais disons-le tout net : ce n’est pas pour fait pour y laisser des vidéos sur le long terme. Une seule exception : une vidéo de présentation.
Donc, Youtube, lui, est fait pour cela. Ouverte (si je ne touche pas aux paramètres de base), ma production audiovisuelle est accessible à tous et à toutes.
Live ou pas live ?
Direct ou pas direct. Cette question dépend de votre sensibilité au risque. Maintenant, dans l’hypothèse d’un direct « raté », ce n’est pas grave. Au pire, vous supprimez la vidéo et vous recommencez.
Mais un avantage certain pour le live : pas besoin de temps montage après. Une fois que c’est filmé, c’est aussitôt enregistré pour, quelques instants plus tard, être disponible en replay.
Pour aller plus loin, sur le sujet : “Comment réaliser gratuitement des émissions en direct”
Quel type de contenu pour un site web ?
En matière d’indépendance, nous sommes ici entre la newsletter et le réseau social. En effet, une partie de mon trafic va et, peut-être, dépendre du moteur de recherche Google…
Pour le reste, c’est la liberté totale. Le format de contenu est totalement libre : écrit, carrousel, vidéo, etc. on fait ce que l’on veut. En revanche, charge à vous d’amener votre audience sur votre site web… On ne peux pas tout avoir…
Si vous allez sur des billets (= articles de blog) prévoyez un minimum de 1 000 mots pour être visible de la part de Google.
Si le sujet du référencement naturel, vous intéresse, cet article : “SEO ou comment attirer vos prospects avec le référencement naturel”
Les livres blancs
Sous format PDF, il s’agit d’un concentré de votre connaissance sur un sujet précis. Il est à échanger contre une adresse email, un commentaire sous un post (Facebook, Linkedin ou Instagram).
Il vous permet d’établir un contact fort avec un potentiel client et très clairement de montrer votre expertise.
La taille (ou le nombre de pages) du livre blanc est très variable.
Quel type de contenu pour fidéliser ?
Personnellement, j’ai eu beaucoup de mal à m’y mettre mais je dois lui reconnaître un avantage certain : sa précision (je sais exactement qui je touche) et mon indépendance vis-à-vis de tout média. Sur Linkedin, Youtube, Instagram et Facebook, la portée de mon contenu est soumise à l’influence de l’algorithme du média en question. Avec la newsletter, si quelques règles de délivrabilité sont respectées, je touche tout le monde.
De plus, j’ai un degré d’intimité que je n’aurais jamais via du contenu produit sur un réseau social.
Pour creuser le sujet : “ 7 astuces pour développer votre réseau via votre newsletter “
Les podcasts
Format aussi pratique que qualitatif, il est l’idéal pour une audience qui a peu de temps pour s’informer. C’est un média qui monte en puissance. Une astuce consiste à convertir votre podcast en format vidéo pour alimenter en parallèle une chaîne Youtube.
Ainsi, avec un même contenu, vous touchez potentiellement deux fois plus de monde.
Clubouse
Et oui, l’application sociale audio montante a tout sa place ici. Si vous n’en avez jamais entendu parler, c’est ici “Clubhouse, fausse bonne idée ?”. Au vu de ses caractéristiques, elle est à mettre entre le story et le webinar. En effet, l’application ne permet pas un enregistrement de ses conférences audios. À voir pour la suite.
Conclusion
En matière de « content marketing », vous aurez juste que du choix. D’où la nécessité de « se poser » afin de définir une stratégie claire.
Comme dit plus haut, si vous n’avez pas beaucoup de budget, cela veut dire peu de moyens, et qu’il va falloir optimiser l’huile de coude. Vous n’avez pas le choix, ici, que d’être efficace.
Soyez patient mais ne vous mentez pas à vous-même. Si après 3-4 mois d’intenses efforts, vous n’obtenez aucun résultat, revoyez votre stratégie. En clair : ayez un œil sur la croissance de votre audience. Elle n’est pas censée être une diagonale mais elle n’est pas censée non plus être plate.
Pour compléter cet article
Pour revenir au début cet article sur comment savoir choisir votre format de contenu.
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