10 astuces à suivre pour votre storytelling

Apple, Nike, Disney. Trois légendaires compagnies. Un trait commun : un grand storytelling.

Le storytelling, c’est quoi ? Il s’agit d’un art narratif. L’art de raconter des histoires et ici dans le cas qui nous intéresse une histoire au service d’une marque. Votre marque.

En effet, et par exemple si c’est vous “la marque”, cette histoire contribue au concept de ce que l’on appelle “la marque personnelle” (ou personal branding en anglais).

Cette histoire peut aussi celle de votre produit. Dans le cas des solopeneurs, ou jeunes entrepreneurs, produit et histoire personnelle sont souvent intimement liés.

Et, sans mauvais jeu de mots, dernier scénario : celui où l’histoire est celle de votre persona. Moins fréquent et plus souvent la configuration d’une entreprise bien installée.

Quel que soit le scénario, un puissant storytelling est un des meilleurs outils de vente. En effet, ce dernier vous permet de : créer de l’impact, faciliter la mémorisation, vous distinguer parmi vos concurrents, créer un sentiment de proximité avec vos clients et prospects et, bien entendu, convertir les prospects en clients et, en dernier ressort, fidéliser.

Avec cet article, nous allons revisiter le marketing utilisé parmi des grandes marques, mais pas que.

Ceci à travers 10 conseils indispensables à suivre pour optimiser votre storytelling.

Note : si le sujet du storytelling vous passionne, ces articles pour développer ce sujet de l’art narratif : “Ce que vous ignorez sur le storytelling” et “Comment faire un bon storytelling en tant qu'entrepreneur”.

1. Créez votre héros

Publicité Nike

Pour créer un storytelling digne de ce nom, créez un héros.

Idéalement, celui ou celle-ci doit être attachante.

Et pour que la recette prenne, le personnage central doit être outsider qui s’élève.

J’aurais bien pris Spiderman comme exemple mais sur un registre davantage marketing, prenons l’exemple de l’annonceur Nike (voir pub ci-contre).


2. Créez une structure attirante et claire

Vous souhaitez votre audience concentrée sur votre histoire ?

Habillez-la de simplicité et n’oubliez pas les intrigues.

Le sujet est de ne perdre personne mais avec un enjeu suffisamment fort pour que l’histoire ne paraisse pas sans intérêt.

Le cas de Justine Hutteau, la co-cofondatrice de la marque Respire est un cas d’école.

Après s’être fait diagnostiquer une tumeur bénigne, l’entrepreneure ne trouvant pas de produits d’hygiène naturel et respectueux du corps humain décide alors de lancer sa propre marque.


3. Créez un ennemi

Pour ce troisième conseil, c’est entre nous, le plus rigolo (ou pas selon votre storytelling).

Si le “produit” c’est vous, une sérieuse séance d’introspection s’impose. À décharge, il est plus simple en effet de décrire un ennemi quand il s’agit d’un produit. Moins simple quand il s’agit de soi.

Vous n’aurez pas le choix d’identifier un ennemi, et de lui donner de la consistance. Autrement, le risque est de rendre votre histoire fade.

C’est simple : s’il n’y a pas de problème, il n’y a alors pas de tension.

Business, conte, ou mythe, toute grande histoire a son méchant.

Note : le “méchant” peut aussi être une situation.

Par exemple : Apple a fait de l’intrusion dans la vie privée son ennemi public numéro 1.


4. Faîtes appel aux émotions

Faire appel aux émotions est l’action qui va vous permettre de tenir en haleine votre audience. Mais ce n’est pas tout.

Cette “secret sauce” va également vous être utile lorsqu’il faudra inviter votre audience à une action (point qui sera détaillé en fin de cet article).

Un storytelling qui ne sait pas susciter d’émotion est un storytelling raté.

Les émotions sur lesquelles vous pouvez vous appuyer sont nombreuses :

  • Admiration

  • Amusement

  • Colère

  • Curiosité

  • Émerveillement

  • Étonnement

  • Envie

  • Excitation

  • Horreur

  • Intérêt étonné, intrigué

  • Joie

  • Nostalgie

  • Peur

  • Surprise

Pour revenir au début de cet article sur 10 astuces à suivre pour votre storytelling.


5. Rajoutez du "drama"

Quand vous pensez que les choses ne peuvent pas aller plus loin, rendez les pires.

Je me permettrai ici de rappeler ici cette célèbre maxime pour appuyer mon propos : “À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire”.

C’est le principe de toute histoire. Si vous voulez la rendre grandiose, alors donnez de l’ampleur dans la tâche à accomplir. Donnez un maximum de pouvoirs à “l’ennemi”.

L’idéal : que la difficulté, ou l’ennemi à “abattre”, paraisse insurmontable (attention de ne pas trop en rajouter non plus).


6. Coupez dans les détails

Trop de détails tue l’histoire.

En matière d’écriture, cela donne le process suivant : retirez tout ce qui est en trop et n’est pas indispensable ou s’écarte de la bonne compréhension de votre récit.

Petit conseil : après un premier sur le papier, effacez tout et recommencez l’exercice d’écriture. Cela permet ainsi d’évacuer de manière très naturelle tous les “déchets” de votre histoire.


7. Restez concentré

Dans le registre dans le fait de couper à la hache les détails qui peuvent polluer votre histoire, vous devez vous concentrer sur une histoire et une seule.

Ainsi, gare aux digressions ou aux trop longues anecdotes qui peuvent être insérées dans un récit.

Disney veut vous rappeler votre enfance.

Apple veut faire de chacun un créateur.

Nike veut convaincre chacun d’entre nous que nous sommes un athlète.


8. Appuyez-vous sur la controverse

Une grande histoire peut tourner une polémique en un atout.

Dans les années 80, la NBA bannit les chaussures de Michael Jordan.

Cela aurait pu être un désastre mais Nika utilisa cette brillante publicité pour multiplier par 8 les ventes.


9. Terminez avec un irrésistible appel à l'action

C’est quand même l’objet de tout storytelling quand il est utilisé par un entrepreneur : engager son audience.

Cette action peut être multiple :


10. Impliquez votre audience

Publicité pour un iPod d’Apple

Votre audience s’en fiche de vous ou de votre produit.

Ce qui l’intéresse en premier lieu : elle-même et ses problèmes.

Communiquez dans une manière où votre audience est le héros de l’histoire.

Voir ici ci-contre comment la publicité pour l’iPod est centrée sur le client (ou prospect).

Notez la simplicité et la vulgarisation du discours : pas d’informations techniques. Juste le bénéfice de l’offre.

Pour en savoir plus sur comment communiquer via la technique CAP : “Comment la méthode CAP peut vous aider dans vos ventes” et “Guide : argumentaire CAP & SONCAS pour mieux vendre


Conclusion

Quelle technique de storytelling préférez-vous ?
Montrer l’avant et après : 27%
Immerger le public dans l’histoire : 54%
Créer le suspense : 15%

Le storytelling, précieux outil du copywriting (ou l’art d’influencer par les mots), n’est pas juste nécessaire pour toute entreprise. Il est indispensable.

Cela va sans dire qu’une excellente connaissance de son audience est un préalable à toute tentative de copywriting.

Le sujet du storytelling, comme tout autre outil de copywriting, n’est pas un outil parfait. Il est à affiner et à améliorer selon les résultats obtenus.

Ainsi, tout storytelling doit être de temps à autre, selon les besoins et les circonstances, être revu et adapté.

Une fois votre storytelling écrit, communiquez-le sur tous les moyens de communication à votre disposition : comptes de réseaux sociaux, site web, etc. On doit le retrouver partout.

Et même -si les circonstances s'y prêtent- dans le cadre de votre prospection active (ou outbound marketing).

Par exemple, à titre personnel, tout prospect que je contacte par téléphone a droit à mon storytelling. Tous !

Comprendre que le storytelling n'est pas juste une histoire à raconter mais bien plus : une invitation.


Pour compléter cet article


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