7 astuces pour développer votre réseau via votre newsletter
Vous souhaitez développer votre réseau et surtout l’entretenir. À ce sujet, il existe tout un tas de solutions et l’une d’entre elles est la newsletter.
En effet, la newsletter (ou lettre d’information en français) présente de nombreux avantages, et contrairement à ce que l’on peut entendre, c’est encore très lu.
Nous allons donc voir ici quelques astuces pour réussir sa newsletter, mais avant toute chose précisons quelques points.
Quelle est la différence entre de l’emailing et une newsletter ?
Emailing, campagne emailing ou encore cold email est un courrier électronique adressé à des personnes qui n’ont rien demandé.
Pour prendre une image, nous ne sommes pas loin du courrier publicitaire que l’on trouve dans sa boîte aux lettres et que l’on prend un plaisir non dissimulé à ranger dans la poubelle.
Une exception peut-être : parfois l’émetteur a parfois pu récupérer votre adresse email à une occasion (jeux-concours, téléchargement d’un libre blanc, inscription à un webinaire, etc ?). Donc parfois, nous ne sommes pas complétement dans du courrier complètement non sollicité.
Mais quel que soit le scénario de récupération de l’adresse email, le message reçu à travers une campagne emailing est dans le cadre d’une prospection commerciale que l’on pourrait qualifier « d’active ». Pour aller plus loin sur le sujet de l’emailing : “Ce que vous ignorez sur la prospection par email”.
Concernant la définition de la newsletter : la newsletter (ou bulletin d’information) est un courrier électronique auquel vous vous êtes abonné.
Son objet est, au choix, de vous apporter de l’information, des conseils ou encore du divertissement. En rien n’interdit qu’il soit envoyé par une marque mais le but n’est pas de vous inciter à acheter (du moins pas tout de suite) mais à conserver un lien avec vous.
Sa cible : des clients, des prospects, des partenaires, vos employés, des apporteurs d’affaires, une communauté, des ambassadeurs, etc ou tout autre public qui peut être lié à votre activité.
D’abord votre capacité à toucher votre audience n’est pas tributaire des évolutions d’un algorithme comme c’est le cas lors de la publication d’un post sur Facebook, Linkedin ou encore sur Instagram.
Ensuite, vous avez le temps de développer votre discours.
La mise en œuvre ou la mise en place d’une newsletter est très simple. Même pas besoin de site internet. De plus, pour commencer sur des faibles volumes, il existe d’honorables solutions gratuites à payantes si vous souhaitez un minimum de fonctionnalités (personnellement j’utilise Sendinblue). Dans tous les cas, l’ensemble reste très abordable.
Veillez juste tout de même à respecter quelques prérequis dans le choix de votre solution :
Que celle-ci soit en conformité avec le RGPD (Règlement Général de Protection des Données)
Qu’elle propose, en option, une adresse IP privée (un bon point afin d’éviter d’être classé en spam)
Contrairement à ce que l’on peut entendre parfois, la newsletter est encore très lue. Moi-même, à titre personnel, j’en suis consommateur et j’en tiens également une. Et je peux observer que les liens disposés à l’intérieur de ceux-ci font parfois l’objet de clics (pas autant que je voudrais) ce qui démontre un intérêt.
Et il m’est déjà arrivé de recevoir des remerciements ou une demande de précisions suite à certaines newsletters. Et c’est juste magique si vous êtes capable de susciter de l’engagement. Nous y reviendrons.
Et maintenant, quelques règles que je vous invite à appliquer afin d’avoir une newsletter appréciée
C’est une chance de mon business : j’ai un type, large certes, mais un type particulier de public : l’entrepreneur.
Bien entendu, je pourrais encore segmenter mais au regard de mon business, j’ai procédé à une segmentation « légère ».
J’ai en effet 3 listes. La première est globale. Et j’y diffuse des informations qui peuvent concerner tout entrepreneur qui souhaite développer son activité (c’est-à-dire tout entrepreneur).
Allez, si je devais rajouter une caractéristique commune à l’ensemble de mon public : il s’agit très majoritairement de « solopreneurs » et de « freelances ».
Une deuxième liste : des entrepreneurs toujours, mais avec qui je n’ai jamais conversé. Il m’arrive parfois de leur envoyer des mails tenant compte de cette situation.
Et l’autre, vous l’aurez deviné, des entrepreneurs avec qui j’ai déjà eu de vrais échanges.
Oui, mon cas est très particulier.
Mais pour être efficace, vous aurez besoin d’affiner. Typiquement, cette newsletter que je viens de vous décrire ne concerne pas les membres du réseau You Work Here auprès de qui j’ai, à nouveau, un autre type de newsletter.
L’intérêt de la segmentation est d’avoir plus d’impact. Ceci selon la bonne vieille règle marketing qu’en s’adressant à tout le monde, on ne parle à personne.
Si je veux m’adresser efficacement à 10, 100 ou 1000 personnes, même sujet, je dois m’adresser à eux comme si ces derniers étaient juste en face de moi; et seule une segmentation efficace me permet de réaliser cela.
Dans le même registre de la proximité : exprimez-vous par écrit de manière simple.
De même, faîtes comme si votre destinataire était en face de vous. Et si votre activité le permet : comme si vous vous adressiez à un ami.
Pardon, je vais rectifier. Faîtes toujours comme si vous vous adressiez à un ami. Même si, impératifs de votre secteur, vous devez être un peu formel. Les deux, après tout, n’étant pas incompatibles.
De manière générale, il faut faciliter au maximum les choses pour votre destinataire.
Il y a peut-être des intellectuels parmi votre audience, des gens pressés, etc. Dans la diversité plus ou moins large possible, ne prenez pas de risques en prenant un langage peu accessible.
La simplicité que je vous invite à adopter concerne aussi la mise en page de votre newsletter.
Selon moi, elle doit être aussi riche que la page d’un livre..
Si vous devez inviter votre audience à vous lire, quel est l’intérêt d’ajouter de la couleur, du logo, etc ?
À titre personnel, mes newsletters n’ont rien d’autre que du texte. Typo noir sur fond blanc. Une seule image : le logo de notre réseau d’affaires You Work Here.
J’ai tâché pour ma part à ce que mes newsletters ressemblent à s’y méprendre à un mail classique.
C’est quelque chose que vous avez peut-être déjà entendu quelque part mais, tant pis alors, si c’est de la répétition : soyez vous-même.
Vous ne gagnerez rien à copier.
En plus, à titre personnel, je trouve l’exercice épuisant. Il est encore plus simple de mettre soi-même que de copier quelque chose.
C’est le point nuance avec le point précédent.
Rien ne vous interdit de vous documenter, de regarder comment font d’autres ou tout simplement comprendre ce que vous appréciez dans une newsletter afin de vous l’approprier.
Aujourd’hui, j’écris la newsletter que j’aimerais recevoir : bourré de conseils et d’astuces.
Par ricochet, je me dis que si cela peut me plaire, cela peut peut-être plaire à d’autres personnes.
Et n’hésitez pas, de temps à autre, à demander à votre audience ce qu’elle aimerait trouver dans sa boîte aux lettres. Voire même de lancer des sondages.
Votre public est encore le meilleur juge pour savoir ce qu’il apprécie et ce qu’il aimerait recevoir.
Astuce : invitez véritablement de temps en temps votre audience à répondre directement à vos emails. Ce faisant, cela permet de limiter le risque que votre newsletter finisse en spam. En effet, un des moyens utilisés par les providers (Yahoo, Google, Hotmail, etc.) pour vous catégoriser (ou pas) en spam est le niveau de réponses.
Dit autrement : le ratio beaucoup d’emails envoyés avec, en face, quasiment aucune réponse est très mal vu par les providers et suggère du spam.
Bon, j’avoue que je ne suis pas le plus discipliné à cette règle. Mais je dois concéder qu’elle a de nombreux avantages.
Avec une lettre régulière, le lien est maintenu.
Mais je vous invite, si vous vous lancez, à vous donner un objectif raisonnable mais atteignable plutôt qu’ambitieux mais jamais tenu.
Mieux vaut une lettre mensuelle qu’une journalière qui se transforme en hebdomadaire puis en mensuelle et qui redevient une journalière. Vous prenez ainsi le risque de déstabiliser votre audience.
Cela peut paraître ridicule arrivé ici mais tout de même.
Mais tout de même ! Une newsletter, au minimum, doit être lue. Pour qu’elle soit lue, l’email doit être ouvert. Donc ne négligez surtout pas l’objet.
Quelques suggestions :
Il peut contenir une promesse. « La ressource ultime pour vendre mieux »
Il peut être mystérieux. Exemple : « J’ai une surprise pour toi »
Il peut contenir un appel à l’action. Exemple : « Vous décidez du contenu de la prochaine formation »
Et surtout et, bien entendu, l’objet doit être en cohérence avec le contenu. Autrement, vous risquez de générer de la frustration et de la déception avec le risque, à terme, d’un désabonnement.
Revenir au début de cet article sur 7 astuces pour développer votre réseau via votre newsletter.
Vous souhaitez développer votre clientèle aussi par de la recommandation ? Alors vite tester notre réseau. Offre d’essai sans engagement et remboursé en cas d’insatisfaction.