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Le guide ultime pour bien s'associer

Vous êtes à la recherche d’un·e associé·e et vous désespérez d’en trouver ? Et cela fait des mois que ça dure ? “Comment” et “où le trouver” font partie des interrogations qui vous hantent ?

Alors je vais à la fois vous donnez quelques conseils sur le sujet. Mais aussi vous indiquer quelques retours d’expériences.

Trouver un cofondateur est une obsession commune à beaucoup d’entrepreneurs. Plus le temps passe et moins je partage cette obsession. Bien-entendu, je la comprends. Ayant été durant une certaine période dans ce cas. Mais depuis de l’eau a coulé sous les ponts et j’ai eu le temps de réfléchir à cette question.

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Pour mon histoire personnelle : j’ai connu un certain nombre d’échecs pardon des leçons d’apprentissage en matière d’associations.

Quitte à vous surprendre, je vous annonce que j’estime avoir été très chanceux. À chaque fois, cela s’est finit avant la moindre signature. Vous imaginez si j’avais dû m’apercevoir, après coup, de mon erreur ? Justement, un entrepreneur avec qui j’ai dû m’associer a eu à se séparer. Les démarches administratives et financières ne sont pas légères. Et je ne vous parle pas du temps perdu et de l’angoisse associée.

Bref.

Bien réfléchir avant…

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Se poser les bonnes questions avant de s’associer

Où trouver son associé

Les étapes avant de commencer à s’associer

L’ultime étape

Pour compléter cet article

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Déjà avant toute chose, se demander pourquoi s’associer. Si c’est uniquement parce qu’il y a un besoin de financement, des solutions existent : love money (argent récupéré auprès de ses proches), campagne de crowdfunding, prêts bancaires, levée de fonds etc.

Si c’est parce que vous ne savez pas coder (j’ai souvent entendu cette raison) : apprenez le code. Si vous êtes fainéant : je vous invite alors à vous mettre à l’école du « No Code ». Tout est dans le titre. Cela vous permet d’arriver au même résultat mais être développeur.

Vous n’êtes pas commercial et vous souhaitez recruter un associé qui le sera ? Et pourquoi ne pas apprendre d’abord à vendre ? Au moins, en attendant.

Je pourrais ainsi faire la liste quasiment sans fin (si vous souhaitez connaître la liste de ces questions avant de s’associer, c’est ici : “5 conseils à suivre pour trouver le bon associé”).

Quitte à enfoncer une porte ouverte : si c’est pour s’associer pour s’associer, laissez tomber. En revanche, si lors d’une rencontre, vous estimez qu’il y a un véritable alignement des planètes en termes de valeurs et de projet, oui, allez-y.

Pour résumer : ne forcez pas le destin. Et n’attendez pas la providentielle rencontre (qui n’arrivera peut-être jamais).


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Partout !

Pour commencer par le commencement, démarrez par autour de vous. Un proche. Un membre de votre famille, vos amis, des anciens collègues de travail ou partenaires. Bref, des gens que vous connaissez déjà et avec qui un minimum de confiance est déjà installé. L’enjeu est là. Pour avoir confiance en un inconnu, cela va prendre plus de temps. La chose est bien entendu possible mais vous voyez bien les barrières à l’entrée. Cependant, vous pouvez faire confiance à votre « feeling » si vous en avez un.

Si la recherche ne donne rien dans les 1ers cercles, tentez votre chance dans les évènements de networking. Ce n’est pas cela qui manque.

Il existe même des soirées pour trouver son associé·e.

Citons pêle-mêle aussi :

  • Les rencontres d’entrepreneurs

Les réseaux et cercles d’entrepreneurs, les réseaux d’affaires (de type BNI, OptimRezo, You Work Here et Protéines), les réseaux aussi des CCI (Chambres de commerces et d’Industrie), des CMA (Chambres des métiers et de l’artisanat) ou encore de la BGE (un réseau d’accompagnement à la création d’entreprise).

  • Les concours de startups

À titre personnel, je ne suis pas personnellement fan (parce que pendant que vous concourez vous ne vous occupez pas de votre entreprise) mais sait-on jamais !

Alors ce n’est bien évidemment pas la seule source mais déjà une pour trouver quelques concours : Maddyness.com/agenda.

  • Les sites de rencontres spécialisés

Nous allons les classer en trois grandes catégories.

Les sites de marketplace. On y dépose son annonce et ensuite on patiente. Ainsi vous avez Meetpro, M’associer et StartPartners (mais attention pour celle-ci basée en Hauts-de-France).

Les sites de conseils. Quasiment la même chose que les sites de marketplace mais le conseil en plus. Là vous pourrez y trouver PartnPro, Biznessfull, Tigcre et ShareK.

Les sites pour trouver un développeur. Ici, ça va être simple, il n’y en a que deux : Cofondateur et Adopte un CTO.

  • Les startups week-ends

Et ensuite, à votre disposition, il existe Les startups week-ends. Il s’agit d’un concours ou évènement pour se former à l’entrepreneuriat, pitcher son projet, et lancer sa startup. Une belle occasion de rencontrer du monde et, surtout, de potentiels candidats pour votre recherche de cofondateur.

Pour faire le tour de la question sur où chercher un cofondateur : “7 astuces pour trouver un cofondateur

Mais de manière générale, soyez ouvert.

L’occasion de vous indiquer qu’ici mauvaise association ne veut pas dire qu’il ne faut jamais s’associer mais juste être plus prudent dans ces choix. Ne soyez pas dans l’excès. Quand vous rompez parce votre chéri·e a été infidèle, vous ne décidez pas de passer ensuite le reste dans votre vie dans un couvent ? Non ? Ici c’est la même.

Pour la petite histoire, j’ai fait la connaissance récemment d’une entrepreneure qui recherchait un·e associé·e. Comme moi, elle a eu des expériences ratées. Et, fait amusant, j’apprends que sa graphiste actuelle avec qui elle travaille est aussi une ancienne cliente à elle.

Malicieusement, je lui demande alors si elle a proposé à ce prestataire ET ancien client de s’associer avec elle. Le cahier des charges est jusqu’ici rempli : entente et confiance mutuelle suffisamment présentes pour avoir eu envie de garder un lien professionnel. Pour quelle raison alors ne pas développer davantage ce que j’ai cru comprendre comme un “coup de foudre professionnel” ?

Se montrer ouvert.


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Prenons une image. En soirée, vous rencontrez une personne charmante. Vous avez le béguin. Est-ce que vous lui passez immédiatement la bague au doigt ou attendez de vous connaître avant de passer aux choses sérieuses ? C’est ici la même. Pourquoi ne pas vous tester avant ? Rien ne presse. L’enjeu en vaut la chandelle.

Rien n’empêche, pour commencer, à travailler ensemble sur des webinars en commun, des présentations commerciales, etc. Bref des sujets sans grands enjeux. Ceci juste pour voir comment vous travaillez ensemble. Et analysez comment vous vous situez l’un par rapport à l’autre.

À titre personnel, avant de commencer à travailler avec, François-Charles, l’un de mes cofondateurs sur la société SharInn, nous avons enregistré ensemble des émissions mises en ligne sur Youtube. Pas fou fou, mais cela a permis de se tester. Voir si nos rythmes de travail collaient ensemble. Si nous n’arrivions pas à nous mettre d’accord sur la production de quelques malheureuses vidéos, inutile de dire que monter à deux une entreprise était inenvisageable.

En parallèle, nous avions institué un rendez-vous hebdomadaire. Et nous en profitions pour échanger très longuement sur différents points. Ces éléments sont listés et concernaient tout un tas de choses : sur la rémunération attendue, de notre réaction en cas de gros problèmes au sein de la future société, des limites que l’on se donne vis-à-vis de la future association (pas de travail le week-end par exemple), de ce que nous voulions maîtriser comme compétence à l’avenir, etc. Liste non exhaustive.

Si vous souhaitez recevoir cette liste au complet, merci de me laisser un commentaire afin de vous l’envoyer par email.

Et dans le cas de mes précédentes expériences passées, celle où je fais mention plus haut, nous avions eu (la chance) de commencer à travailler ensemble. L’occasion de voir que ça ne matchait pas en de nombreux points. Précisons ici qu’il est nécessaire de se poser et d’avoir une analyse à froid. L’idée de s’associer est souvent très enthousiasmante. Et cette joie peut vous faire perdre de vue les points à analyser :

  • Combien de temps mettons-nous à traiter des sujets simples ?

  • Comment cela finit-il en général

  • Y a-t-il tendance à plus parler que d’agir ?

  • Qui fait quoi exactement quand une décision a été arrêtée ?

  • Qui communique le moins ? Et pourquoi ?

  • En cas de situation compliquée, comment chacun réagit-il ? Est-ce que la réaction est adaptée et pertinente ?

  • Est-ce que je me vois travailler avec lui dans quelques années ?


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Les questions ne sont pas terminées. Bien au contraire.

Une fois que le projet est arrêté, juste avant de signer le pacte d’associé, je vous invite à :

  • Essayer de trouver ensemble vos premiers clients. Et dans cette étape de vous voir le plus souvent possible. Plus vous passerez du temps, mieux ce sera. Et discutez. Échangez sur le projet bien sûr, mais aussi vos valeurs. Vos objectifs d’ici à 5 ans.

  • Faîtes un maximum de projets ensemble. Et si vous commencez à facturer -ce qui est une excellente chose-, il existe encore un moyen de continuer avant de passer aux choses sérieuses qui est la création de société : faire appel au statut de portage administratif qui permet à des indépendants de se regrouper sous une même structure pour une facturation unique auprès de sa clientèle.

Posez-vous aussi ensemble de qui vous énerve le plus au niveau professionnel. Partagez aussi vos inspirations. L’idée d’est pas tant de vous trouver des points communs que d’apprendre à bien vous connaître. Et ceci le plus intimement possible. Cela peut faire sourire mais il n’est pas impossible que vous passiez plus de temps avec votre ou vos associés qu’avec votre conjoint.

Si un·e devait s’inviter dans l’association, pourquoi pas.

À titre personnel, j’estime que dans le cadre d’une association, 3 est le chiffre idéal. Un troisième permet de faire l’arbitre si besoin. Et au-delà, je déconseille, cela fait tout de suite trop. Mais deux, trois, quatre voire plus, il n’y a aucune règle dans le marbre et dépend bien entendu des individus et des personnalités.


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Pour revenir au début de cet article sur comment bien s’associer.


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