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Quelles sont les erreurs à éviter dans la rédaction d’un business plan ?

Un business plan est un document essentiel pour tout entrepreneur qui souhaite lancer ou développer son projet. Il permet de présenter le projet, son marché, sa stratégie, ses prévisions financières et ses besoins de financement. Il sert à convaincre des investisseurs, des partenaires ou des banquiers de soutenir le projet.

Mais rédiger un business plan n’est pas une tâche facile. Il faut être rigoureux, réaliste et pertinent. Il faut éviter les erreurs qui peuvent nuire à la qualité, à la crédibilité ou à l’efficacité du document.

Dans cet article, nous allons vous présenter les 7 erreurs les plus fréquentes à éviter dans la rédaction d’un business plan.

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Erreur n°1 : Ne pas faire d’étude de marché

Erreur n°2 : Ne pas faire de prévisions financières

Erreur n°3 : Ne pas adapter son discours aux investisseurs

Erreur n°4 : Ne pas soigner la forme du document

Erreur n°5 : Ne pas faire relire son document

Erreur n°6 : Ne pas réseauter

Erreur n°7 : Ne pas mettre à jour son document

FAQ

Conclusion

Pour compléter cet article

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L’étude de marché est une étape indispensable pour valider la faisabilité et le potentiel du projet. Elle consiste à analyser le secteur d’activité, la demande, la concurrence, l’environnement et les opportunités du projet. Elle permet de définir le positionnement et le plan marketing du projet.

Ne pas faire d’étude de marché est une erreur grave, car cela revient à se lancer dans le vide, sans connaître son marché ni ses clients. Cela peut conduire à proposer une offre inadaptée, trop chère, trop banale ou trop saturée. Cela peut aussi entraîner des prévisions irréalistes ou erronées.

Pour éviter cette erreur, il faut réaliser une étude de marché sérieuse et approfondie, en utilisant des sources fiables et récentes, comme des études sectorielles, des enquêtes terrain ou des données statistiques. Il faut aussi se mettre à la place du client, en identifiant ses besoins, ses attentes, ses motivations et ses freins.



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Les prévisions financières sont des tableaux chiffrés qui traduisent les hypothèses et les objectifs du projet en termes de chiffre d’affaires, de charges, de résultat, de trésorerie et de rentabilité. Elles permettent d’évaluer les besoins et les sources de financement du projet, ainsi que sa viabilité et sa performance.

Ne pas faire de prévisions financières est une erreur fatale, car cela revient à se lancer sans savoir si le projet est rentable, ni combien il va coûter ou rapporter. Cela peut conduire à sous-estimer ou surestimer le chiffre d’affaires, les charges ou le besoin en fonds de roulement. Cela peut aussi entraîner des difficultés financières ou un endettement excessif.

Pour éviter cette erreur, il faut réaliser des prévisions financières rigoureuses et cohérentes, en utilisant des méthodes reconnues et adaptées au projet, comme le compte de résultat prévisionnel, le bilan prévisionnel ou le plan de financement. Il faut aussi être prudent et réaliste, en tenant compte des aléas et des risques du projet.


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Les investisseurs sont des personnes ou des organismes qui apportent des fonds au projet en échange d’une participation au capital ou d’un intérêt financier. Ils peuvent être des business angels, des fonds d’investissement, des banques ou des organismes publics. Ils ont pour objectif de rentabiliser leur investissement et de minimiser leur risque.

Ne pas adapter son discours aux investisseurs est une erreur courante, car cela revient à ne pas répondre à leurs attentes ni à leurs questions. Cela peut conduire à ne pas les convaincre ni les rassurer sur le potentiel et la solidité du projet. Cela peut aussi entraîner un refus de financement ou des conditions défavorables.

Pour éviter cette erreur, il faut adapter son discours aux investisseurs, en mettant en avant les éléments clés du projet, comme la valeur ajoutée, l’avantage concurrentiel, le marché cible ou le retour sur investissement. Il faut aussi être transparent et honnête, en présentant les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces du projet.



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La forme du document est l’aspect visuel et esthétique du business plan. Elle concerne la mise en page, la typographie, les couleurs, les images, les graphiques ou les tableaux. Elle a pour but de faciliter la lecture, la compréhension et la mémorisation du document.

Ne pas soigner la forme du document est une erreur fréquente, car cela revient à négliger l’impact visuel et émotionnel du business plan. Cela peut conduire à rendre le document illisible, confus ou ennuyeux. Cela peut aussi entraîner une mauvaise impression ou un manque de professionnalisme.

Pour éviter cette erreur, il faut soigner la forme du document, en utilisant des outils adaptés et performants, comme un logiciel de traitement de texte, un logiciel de présentation ou un logiciel de création graphique. Il faut aussi respecter quelques règles de base, comme aérer le texte, utiliser des titres et des sous-titres, choisir des couleurs harmonieuses ou insérer des illustrations pertinentes.


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Faire relire son document est une étape importante pour vérifier la qualité, la cohérence et la pertinence du business plan. Il s’agit de faire appel à une personne extérieure au projet, qui peut être un ami, un collègue, un mentor ou un professionnel. Elle a pour rôle de donner son avis, de corriger les fautes ou de suggérer des améliorations.

Ne pas faire relire son document est une erreur fréquente, car cela revient à se priver d’un regard critique et objectif sur le business plan. Cela peut conduire à laisser passer des erreurs, des incohérences ou des imprécisions. Cela peut aussi entraîner une perte de crédibilité ou une mauvaise compréhension du projet.

Pour éviter cette erreur, il faut faire relire son document par au moins une personne compétente et bienveillante, qui connaît le domaine d’activité, le marché ou le financement du projet. Il faut aussi être ouvert aux remarques, aux critiques ou aux suggestions, et les prendre en compte pour améliorer le business plan.


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Réseauter est l’action de créer et d’entretenir des relations professionnelles avec des personnes susceptibles d’aider le projet. Il peut s’agir de clients, de fournisseurs, de partenaires, de mentors ou de prescripteurs. Il est un moyen efficace de se faire connaître, de se faire recommander ou de se faire accompagner.

Ne pas réseauter est une erreur courante, car cela revient à se couper du monde extérieur et à se priver de ressources précieuses pour le projet. Cela peut conduire à passer à côté d’opportunités, de conseils ou de soutiens. Cela peut aussi entraîner un isolement ou un manque de motivation.

Pour éviter cette erreur, il faut réseauter régulièrement et efficacement, en utilisant des canaux variés et adaptés au projet, comme les réseaux sociaux professionnels, les événements de réseautage ou les associations d’entrepreneurs. Il faut aussi adopter une attitude positive et proactive, en se présentant clairement, en échangeant des cartes de visite ou en sollicitant des rendez-vous.


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Mettre à jour son document est une étape nécessaire pour adapter le business plan à l’évolution du projet et du marché. Il s’agit de modifier le document en fonction des résultats obtenus, des feedbacks reçus ou des changements survenus. Il permet de garder le cap, de mesurer les écarts ou de corriger les erreurs.

Ne pas mettre à jour son document est une erreur grave, car cela revient à se baser sur des données obsolètes ou erronées pour piloter le projet. Cela peut conduire à prendre de mauvaises décisions, à perdre du temps ou à gaspiller de l’argent. Cela peut aussi entraîner un décalage entre le business plan et la réalité du projet.

Pour éviter cette erreur, il faut mettre à jour son document régulièrement et systématiquement, en utilisant des sources fiables et actuelles, comme des comptes rendus, des rapports ou des études. Il faut aussi être attentif et réactif, en tenant compte des opportunités, des menaces ou des imprévus.


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R : Il n’y a pas de structure type d’un business plan. Cela dépend du contenu et du message que l’on veut faire passer. En général, on peut distinguer trois parties principales : l’introduction, le développement et la conclusion. L’introduction présente le projet, son contexte et ses objectifs. Le développement détaille le projet, son marché, sa stratégie, ses prévisions financières et ses besoins de financement.

La conclusion résume le projet, ses atouts et ses perspectives.

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Un business plan n’est pas un document figé, mais un document évolutif, qui doit être mis à jour régulièrement en fonction de l’avancement du projet, des résultats obtenus, des changements du marché ou des opportunités qui se présentent.

Il n’existe pas de règle universelle sur la durée de validité d’un business plan, mais il est conseillé de le réviser au moins une fois par an, voire plus fréquemment si le contexte le nécessite.

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Il existe plusieurs outils pour réaliser un business plan, qui peuvent faciliter la tâche de l’entrepreneur. Voici quelques exemples :

  • Des logiciels ou des applications : il existe des logiciels ou des applications dédiés à la création de business plan, qui permettent de rédiger facilement son document, de réaliser ses tableaux financiers, de personnaliser sa présentation ou encore de partager son projet avec ses partenaires. Certains sont gratuits, d’autres payants. Parmi les plus connus, on peut citer EBP Business Plan1, Ciel Business Plan, The Business Plan Shop ou encore SmartBusinessPlan.

  • Des modèles ou des exemples : il existe des modèles ou des exemples de business plan disponibles sur internet, qui peuvent servir d’inspiration ou de guide pour rédiger son propre document. Certains sont adaptés à des secteurs d’activité spécifiques, d’autres sont plus génériques. Parmi les plus utiles, on peut citer le modèle proposé par Bpifrance, le modèle proposé par l’APCE, le modèle proposé par Le Coin des Entrepreneurs ou encore le modèle proposé par Twaino.

  • Des conseils ou des accompagnements : il existe des conseils ou des accompagnements pour réaliser un business plan, qui peuvent apporter une aide précieuse à l’entrepreneur. Certains sont dispensés par des professionnels du conseil, du financement ou de l’expertise comptable, d’autres par des organismes publics ou privés spécialisés dans l’accompagnement à la création d’entreprise. Parmi les plus pertinents, on peut citer les chambres de commerce et d’industrie (CCI), les chambres de métiers et de l’artisanat (CMA), les boutiques de gestion (BGE) ou encore les réseaux d’accompagnement à la création d’entreprise (Réseau Entreprendre, Initiative France, France Active, etc.).
    En ce sens, n’hésitez pas à nous consulter pour la rédaction de votre business plan.

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Lors de la présentation d’un business plan, il existe plusieurs pièges à éviter, qui peuvent nuire à l’impact et à la crédibilité du projet.

Voici les principaux :

  • Ne pas se préparer : il faut se préparer minutieusement à la présentation d’un business plan, en répétant son discours, en anticipant les questions, en vérifiant le matériel et en arrivant à l’heure. Il faut éviter d’improviser, de bafouiller, de se tromper ou d’être en retard.

  • Ne pas s’adapter : il faut s’adapter à la situation et au public lors de la présentation d’un business plan, en modulant son langage, son rythme, son volume et son attitude. Il faut éviter d’utiliser des termes trop techniques ou trop familiers, de parler trop vite ou trop lentement, de crier ou de murmurer, de rester figé ou de gesticuler.

  • Ne pas écouter : il faut écouter attentivement son interlocuteur lors de la présentation d’un business plan, en respectant ses remarques, en répondant à ses questions et en prenant en compte ses objections. Il faut éviter de l’interrompre, de l’ignorer ou de le contredire.

  • Ne pas conclure : il faut conclure efficacement sa présentation d’un business plan, en rappelant les points forts du projet, en exprimant sa motivation et en sollicitant un engagement. Il faut éviter de terminer brusquement, de rester vague ou de paraître indifférent.



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Vous avez maintenant une idée plus claire des erreurs à éviter dans la rédaction d’un business plan. Nous espérons que cet article vous a aidé à comprendre les enjeux et les bonnes pratiques de ce document essentiel pour tout entrepreneur. Nous vous avons présenté les 7 erreurs les plus fréquentes, ainsi que les conseils pour les corriger. En évitant ces erreurs, vous augmenterez vos chances de réaliser un business plan efficace et convaincant, qui vous permettra de séduire les investisseurs, les partenaires ou les banquiers.

Mais rédiger un business plan n’est pas suffisant. Il faut aussi le mettre en œuvre, le suivre et le faire évoluer. Il faut aussi être prêt à faire face aux imprévus, aux difficultés ou aux opportunités qui peuvent survenir lors du lancement ou du développement de votre projet. Il faut aussi être passionné, motivé et persévérant, car entreprendre est une aventure humaine et personnelle.

Si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur le business plan ou sur l’entrepreneuriat, nous vous invitons à consulter les articles suivants sur notre blog :


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