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Critique du livre "La méthode Livementor"

Si vous vous intéressez à l’entrepreneuriat, il y a quantité de récits à lire. Le parcours de grands entrepreneurs sont disponibles à foison pour celui ou celle qui est motivé pour en trouver (et les réfractaires à la lecture bénéficient d’une jolie offre en vidéo).

En revanche, qu’en est-il des « petites gens » ? Qu’en est-il du parcours de l’entrepreneur lambda ? Celui qui n’a pas fait de levée de fonds, n’a pas eu droit de passage dans Forbes ou BFM Business ?

Pourtant si vous souhaitez devenir entrepreneur, ou freelance, connaître le parcours de ces entrepreneurs anonymes vous sera infiniment plus pratique. Si c’est le cas, vous devriez vous arrêter à la lecture de « La méthode Livementor » (sauf si, bien-sûr, vous résidez à la Sillicon Valley et que vous souhaitez être le prochain entrepreneur qui marquera son siècle tel un Marck Zuckerberg avec Facebook).

Je vais commencer la structure de cette critique, ou avis sur ce libre, « par oui, non faut-il lire Livementor ? » (même si j’ai donné un sérieux indice sur la question, une ligne plus haut), ensuite quelques points négatifs (j’adore être tatillon) et les points remarquables du livre.

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Faut-il acheter la méthode Livementor ?

Les points négatifs de la méthode Livementor

Les points remarquables de la méthode Livementor

Pour aller plus loin sur le sujet

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De manière générale : oui.

Petit clin d’œil à ce qu’il me semble être de l’ingéniosité de l’auteur : mélanger trois catégories normalement distinctes, à savoir :

  • Du storytelling. Les amateurs d’histoires, de nouvelles, etc. en seront pour leurs frais.

  • Des conseils pratiques. Les jeunes entrepreneurs apprécieront.

  • Des récits d’entrepreneurs qui, comme tout récit d’entrepreneurs, traite de succès et beaucoup d’insuccès. Et surtout d’insuccès. Ce qui permettra à tout porteur de projet dans le creux de la vague de se sentir moins seul.

Ainsi quel que soit votre positionnement, il vous sera, au final, difficile de ne pas trouver votre compte (sauf si bien-entendu vous détestez l’entrepreneuriat).

Cette approche maligne a été abordée (selon moi) sous l’angle de la générosité. Parce que des conseils, du parcours et du retour d’expérience, ça en déborde du livre.

Et ceci à 360°. Entre les premiers pas dans l’entrepreneuriat, la question de faut-il s’associer ou pas, la prise de parole en public (exercice aussi indispensable que mal maîtrisé chez beaucoup d’entrepreneurs), la gestion de la croissance etc. beaucoup de thématiques chères à l’entrepreneuriat y sont abordés.

Et, cerise sur le gâteau, le bouquin permet même de se projeter. Exercice pas toujours naturel chez l’entrepreneur au-delà d’un an.

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Pour comprendre cette partie, il faut savoir que je lis de manière régulière. De plus, je suis entrepreneur depuis maintenant 3 ans. J’ai donc un regard particulier sur le sujet.

Je dois ajouter aussi que j’ai été élève à Livementor donc que ce soit pour la partie positive ou plus négative, n’attendez pas de moi un regard « neutre ».

Alors pour « pinailler » et que je n’en suis pas à mon premier livre traitant de l’entrepreneuriat, j’ai un problème tout personnel pour classer ce livre. Mon petit doigt me dit que ce n’est pas le fruit du hasard.

Je m’explique. Je possède, comme indiqué, une collection d’ouvrages sur l’entrepreneuriat mais les thématiques sont précises, soit c’est « parcours d’entrepreneurs », soit c’est « gestion comptable d’une entreprise », etc.

Ainsi le positionnement de la méthode Livementor est tenue. Vous me direz « mais où est le problème ? ». Est-ce qu’il y a besoin de tout classer ? Non, bien évidemment (une chance pour moi, je ne suis pas le vendeur de la FNAC qui ait eu à classer la Méthode Livementor). Mais si par-exemple, vous deviez le recommander (ce que je n’aurais aucune difficulté à faire si la question se présentait), il faudrait tout de même valider quelques points auprès du futur bénéficiaire (suggestions de profils auprès de qui vous prenez aucun risque : freelance copywriter, rédacteur SEO, consultant communication, etc.).

Ensuite, mon second point est davantage de la suggestion d’amélioration que de la critique.

De mon point de vue, il y a beaucoup, beaucoup de questions que peut se poser un entrepreneur. Et parmi ceux-ci, je vois ceux-là : la peur de vendre, de relancer un client ainsi que celui de comment développer son réseau.

Comme il s’agit de sujets aussi récurrents que d’importance, je regrette qu’une part plus importante n’y ait pas été consacrée.

Peut-être au sein d’une suite…

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C’est ce que j’avais apprécié lors de ma première rencontre avec l’auteur Alexandre Dana (que j’ai eu la chance d’interviewer; pour retrouver l’interview, c’est ici “Interview croisée d'Alexandre Leforestier & d'Alexandre Dana CEO de Livementor”) : le fait de raconter des histoires en résonance avec votre vécu.

Je défie tout entrepreneur de ne pas retrouver au sein d’une des nombreuses histoires qui jalonnent les pages du bouquin.

Un des points les plus importants et qui distingue l’entrepreneur de l’individu lambda, c’est le mental. Vous pouvez avoir toutes les aptitudes mais si vous n’avez pas ce truc qui, lorsque vous vous prenez une claque, de vous vous relevez presque comme si de rien n’était, devenir entrepreneur va alors être un chemin de croix.

Autant faire autre chose.

Et même si vous vous relevez, la claque n’en a pas moins été douloureuse. Et c’est pour cette raison qu’il est important de ne pas se savoir seul, de comprendre que c’est la voie « normale » de l’entrepreneuriat, de savoir qu’être entrepreneur ce n’est pas uniquement réussir une levée de fonds, c’est aussi et d’abord apprécier sa liberté et faire ce que l’on aime.

En ce sens, les très nombreuses et belles histoires que l’on découvre sont les bienvenues.

Et concernant les exercices pratiques, leur présence est heureuse. Chacun appliquera selon ce qu’il a envie d’appliquer. Mais je trouve très profitable leur existence.

Donc conseil de lecture pour les jeunes entrepreneurs et je pense que l’auteur ne me contredira pas : pour beaucoup d’entre vous, il n’est pas à lire comme un livre classique, une fois fini, une fois rangé.

Non, il peut être lu. Annoté. Relu à certains passages, etc.

À ma connaissance, peu de livres traitant de l’entrepreneuriat donnent un aspect aussi pratique. Et l’entrepreneuriat, c’est cela : de l’action !

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